100 ans, chez soi
Louis est mort à près de 102 ans. Diminué physiquement et moins libre, il a pu jusqu’au bout profiter de ses passions : assister aux courses cyclistes du coin, emmené par un voisin, voir les matches de foot au stade tout proche, conseiller des amis passionnés de mécanique automobile, à qui il prêtait son garage. Louis était garagiste. Il était mon grand-père. Cette vie remplie et digne, respectueuse de ses désirs, c’est grâce à ses enfants, au soutien de structures d’aide à domicile et à la bienveillance de ses voisins qu’elle a été possible, en lui permettant de vivre chez lui jusqu’à la fin.